Publié dans Economie

Télécom - Telma est mort, vive Yas

Publié le mardi, 26 novembre 2024

Changement stratégique. Lors d’une cérémonie qui s’est tenue hier au Novotel Ivandry, le groupe Axian a annoncé que ses opérations télécom dans plusieurs pays, dont Madagascar, les Comores, le Sénégal, le Togo et la Tanzanie, se regrouperont désormais sous la nouvelle marque Yas. Ce changement concerne également les activités fintech du groupe au Sénégal, au Togo et en Tanzanie, qui opéreront dorénavant sous le nom Mixx by Yas. Cette initiative vise à renforcer la présence d’AXIAN Telecom dans la révolution numérique africaine et à offrir des solutions novatrices pour améliorer la vie quotidienne.

Yas, une marque « façonnée par l’Afrique et pour l’Afrique », incarne les ambitions d’AXIAN Telecom de devenir un leader panafricain tout en plaçant le client au centre de ses priorités. Avec un esprit jeune et optimiste, la marque aspire à refléter l’énergie et la croissance dynamique du continent. Elle se veut un partenaire de confiance, s’engageant à accompagner ses clients dans la libération de leur potentiel numérique et à offrir une expérience simplifiée et enrichissante. Cette nouvelle identité vise également à optimiser les coûts et à offrir une expérience client sans frontières. Malgré ce changement de marque, les structures commerciales existantes resteront intactes dans les pays concernés. 

10 millions de Malagasy

Toutefois, Yas prépare AXIAN Telecom à une expansion panafricaine plus vaste, en visant des publics toujours plus connectés. Le président du conseil d'administration d’AXIAN Telecom, Hassanein Hiridjee, a souligné l’importance de cette transition dans une déclaration enthousiaste : « Yas est une force africaine qui unit le continent autour des opportunités numériques. En capitalisant sur notre héritage et nos succès, nous continuerons d’offrir des solutions technologiques inclusives et transformatrices pour les générations à venir ». A Madagascar, où AXIAN Telecom compte 10 millions d’abonnés sur un total de 40 millions à travers l’Afrique, la marque Yas occupera une place centrale dans la transformation digitale du pays. Forte de sa fibre optique, de la 5G et de la couverture réseau la plus étendue, Yas Madagascar se positionne comme un acteur clé dans la modernisation technologique de l’île. En parallèle, le groupe a annoncé la consolidation de ses activités fintech sous la marque Mixx by Yas dans trois de ses marchés (Sénégal, Togo et Tanzanie). Cette initiative vise à renforcer les synergies internes tout en proposant une expérience client fluide et cohérente. La fintech, un secteur en plein essor, s’appuie sur l’inclusion financière et l’accès croissant aux paiements mobiles. Selon Erwan Gelebart, CEO Open Innovation et Fintech d’AXIAN Telecom, Mixx by Yas a pour mission de faciliter l’accès aux services financiers et de créer des opportunités pour les jeunes du continent. Avec ces nouvelles marques, AXIAN Telecom continue de placer l’Afrique au cœur de ses opérations, en fournissant des solutions innovantes qui permettent aux clients de tirer parti des opportunités numériques en constante évolution.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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